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Image de Mayur Gala

Au sujet de la protection des personnes mineures et vulnérables

Les derniers temps nous ont révélé à quel point l'institution de notre Église a pu prêter flanc à des abus et des agressions sous différentes formes, sur le plan de la conduite sexuelle ou simplement dans l'exercice de son autorité.  De nombreuses personnes partout dans le monde mais aussi près de chez nous ont été victimes de ces comportements inacceptables.

 

Nous, évêque, prêtres, diacres, personnel mandaté et toute personne croyante impliquée au service de la mission, sommes scandalisés par cette situation, que nous dénonçons avec force et vigueur.

 

C'est pourquoi nous mobilisons nos coeurs et nos esprits pour mettre en place des moyens qui favorisent que ces comportements ne puissent plus se reproduire impunément, mais aussi et surtout pour être plus présents aux personnes qui sont blessées à la suite d'abus ou d'agressions.

 

Comité diocésain

 

En termes concrets, un comité diocésain pour la protection des personnes mineures et vulnérables est constitué.  Il se compose d'office du délégué de l'évêque, d'un prêtre nommé par l'évêque et du responsable des communications.  En font également partie, pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, au moins deux personnes laïques d'expérience et ayant si possible une formation professionnelle en travail social ou en psychologie, ou ayant une expérience pertinente de travail auprès des personnes vulnérables.

Les personnes suivantes font partie du comité diocésain :

Simon-Pierre Pelletier, ptre, vicaire épiscopal, délégué de l'évêque

Marcel Lamonde, ptre

Danielle Caron

Paulette Lord

Gaétan Godbout

Jean-François Morin

 

Le comité diocésain a la responsabilité de donner toutes les informations nécessaires et la formation adéquate à tout le personnel rémunéré et bénévole du diocèse et à faire un rappel annuel aux trios responsables des équipes d'unités missionnaires, de leur obligation de filtrage pour tout nouveau bénévole ou tout bénévole qui se réengage après une absence d'une année ou plus.

 

Protocole diocésain et Manuel de protection des personnes vulnérables

 

Les rôles détaillés et les responsabilités qui incombent aux personnes qui sont impliquées dans les mesures qui visent la protection des personnes vulnérables sont énoncés au Protocole diocésain, de même que dans le Manuel qui dispose de l'ensemble des éléments se rapportant à ces situations, tant sur le plan des principes que de leur application pratique.

 

Audit des dossiers

 

Au-delà des paroles et des intentions, il y a aussi les gestes concrets.  Le diocèse de Sainte-Anne a pris les moyens adéquats pour obtenir une assurance raisonnable que l'environnement actuel de notre Église diocésaine est sécuritaire pour les personnes mineures et vulnérables.

 

Le diocèse a procédé à l'audit des dossiers de son personnel, aussi bien les dossiers des prêtres décédés que ceux des prêtres vivants, actifs ou retraités, de même que les dossiers des diacres permaments et des agentes et agents de pastorale oeuvrant dans le diocèse.

 

Cet audit a été réalisé avec la collaboration d'un conseiller juridique, lequel a validé la méthodologie et les critères pour l'audit des dossiers, afin que celui-ci génère un rapport réel et authentique sur notre personnel à l'égard d'allégations d'inconduite sexuelle à l'égard des mineurs.  La démarche respecte toutes les lignes directrices établies par les autorités de l'Église catholique romaine.

 

En conséquence, l'audit ayant été réalisé selon une méthode rigoureuse et sans complaisance, par des auditeurs assermentés, il est possible d'affirmer que, en nous appuyant sur le contenu des dossiers, l'environnement dans lequel se déploient notre travail missionnaire est sécuritaire pour les personnes mineures et vulnérables qui font appel aux services de notre personnel.

 

Notre porte est ouverte

 

Même si l'audit des dossiers a porté sur du contenu réel, soit le matériel qu'ils contiennent, il est toujours possible qu'il demeure des personnes qui auraient pu être victimes d'abus et d'agressions, et dont aucun indice n'est apparent.

 

À ces personnes, qui souffrent dans le silence, nous voulons tendre la main et ouvrir notre coeur.  Nous sommes présents pour accueillir votre douleur et la porter avec vous sur la voie de la guérison.  

 

Toute démarche, qu'il s'agisse d'un signalement, d'une plainte ou d'une approche discrète de la part d'une victime, fait l'objet d'un traitement totalement confidentiel.

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